Jeux d'enfant [PV Kylian]

Je sentis dans le ton de le ton sombre de sa voix qu'il n'appréciait pas vraiment Justin. Ca m'énervait un peu car je n'aimais pas vraiment qu'on juge mes actes et ou mes fréquentations, cependant je me contins. Il ne le connaissait pas , peut être pour ça qu'il se comportait comme ça.
Il me mit en garde sur mon comportement en soirée, mais c'était peine perdue . Je lui décochais un autre sourire, un peu joueur cette fois.


J'essaierais promis

Malheureusement quand j'étais en soirée j'aimais bien en profiter à fond, bon j'avoue que parfois je dépassais les bornes et jouait avec ma vie, mais c'était tellement grisant que j'aurai du mal à arrêter. Je sentais qu'une part de moi , voulait arrêter tout ça mais je ne l'écoutais pas, mais là elle se fit entendre plus forte que d'habitude. Sur le coup je la muselais mais en levant les yeux et en croisant les siens , je compris que je voulais être avec lui,
Il se présenta à son tour au bon moment avant que je parte encore dans mes pensées, qui tournaient exclusivement autour de lui.

Merci, enchantée Kylian

Il accepta d'aller à la plage , j'en fus ravie et soulagée. La bas j'étais dans mon élément, l'eau , le sable, le calme, le bruit reposant des vagues. Je passais souvent mes soirées seule sur la plage à réfléchir. Et la journée à bronzer avec des amies.
Il saisit ma main et par réflexe , je la serrais , là j'eu la certitude que je ne voulais pas le quitter, je me sentais en protégée. Pendant tout le temps qu'on traversa la boite mon cœur battait vite, je savais ce que ça voulait dire.
J'aperçus au loin Justin mais je détournais la tête aussi sec. De toute manière, il viendrai ma voir demain, pour qu'on parle comme tous les lendemains de soirées. Je souris quand je vis l'attitude de Kylian, je ne mis pas ça sur le compte de la jalousie, même si mon coeur éspérait bien que ça en soit.

Une fois dehors , je montais dans la voiture de Kylian, moi qui aimais les belles voitures, j'étais servie. Son coupé noir était magnifique et lui correspondait bien,. En m'asseyant je réalisais que je n'étais surement pas la première fille à monter dedans et là ce fut à mon tour d'être jalouse. Pendant le trajet, je m'imposais de ne pas le regarder. Je remarquais qu'il savait bien conduire, il semblait tout le temps sûr de lui.
Quand on fut enfin arrivés , il m'ouvrit la porte, j'étais de plus en plus étonnée par Kylian, il semblait presque......... parfait.
Je descendis à mon tour, je respirais l'odeur d'iode, j'adorais vraiment la mer et apparemment lui aussi .

Je perdis ma bonne humeur à sa question, je n'aimais pas parler de moi. Je n'avais rien d'important à raconter, mon histoire de concernait que moi et personne d'autre. Je me préparais donc à lui faire ma tirade officielle.

Alors, mon père est chirurgien esthétique, j'habite donc dans une belle maison, ma mère est parti quand j'étais bébé. J'ai été élevé par une nourrice , mon père étant dépassé par les évènements et trop triste. Elle est morte quand j'étais au début de l'adolescence et c'est à ce moment que j'ai dérapé. Je me suis jurée de retrouver ma mère et de me venger

Je m'arrêtais, car je venais de réalisait que je lui avais dit la vérité.......... encore une fois. Je décidais de changer de sujet le plus vite possible, pour qu'il n'ai pas le temps de percuter ce que je venais de lui dire. Je me mis à courir vers lui et à le toucher .

Touché , c'est toi l'chat

C'était puéril, mais j'avais envie de rigoler, de m'amuser, j'étais tellement bien avec lui.

Les notes sonnèrent alors que je me perdais dans son regard tout en sentant mon cœur redoublait d’intensité. Un simple murmure de sa part m’enchantait et l’entendre prononcer mon prénom était quelque peu troublant. Acceptant sa proposition, nous traversâmes la boîte de nuit, après que je lui eut saisit la main pour ne pas la perdre dans la foule. Ce fut également lieu de la première confrontation visuelle avec ce meilleur ami que je ne pouvais supporter sans réellement encore comprendre pourquoi. Son regard noir et obscur ne fut qu’un miroir de celui que je devais certainement lui lancer au même moment. Mais l’extérieur nous ouvrit ses portes et je la fis rapidement monter dans la voiture, m’éloignant de ce monde auquel je l’arrachais non sans un certain soulagement même si je ne me faisais aucune illusion. Elle le retrouverait bien assez tôt.

Je conduisais sûrement mais avec une rapidité à laquelle j’étais désormais habitué. La plage fut ainsi rapidement en vue, croissant de lune pâle sous un ciel sombre mais piqueté d’étoiles. Cependant, je ne m’arrêtais pas à ce genre de détail puisque bien malgré moi, mes yeux revenaient sans cesse sur elle et ce quoi que je fasse. Nous nous engageâmes sur le sable et je me laissais aller à l’un de mes défauts les plus fréquents, à savoir la curiosité, aussitôt renforcé lorsqu’il s’agissait d’elle. Je voulais tout connaître, ses manies comme ses mimiques, ses passions tout comme ses hantises. Mais pour commencer, je lui demandais tout simplement de me parler d’elle.

Je vis aussitôt à son visage que ma question, si elle était surprenante, ne lui plut guère. Ses yeux verts clairs prirent une teinte plus sombre alors que les coins de sa bouche s’affaissaient légèrement. Il était évident qu’elle ne souhaitait pas revenir sur un passé qui apparaissait douloureux. Mais même voulut, je ne réussis pas à prendre la décision de revenir sur mon interrogation assez rapidement, car elle laissa échapper d’entre ses lèvre, sa voix légère qui aurait pu paraître assurée à n’importe qui. Mais je percevais sans grand mal cette légère fragilité qui perçait dans son timbre.
Elle résuma sa vie en quelques mots mais je n’en eu pas besoin davantage pour vérifier mon hypothèse. Elle se voulait légère mais on sentait que chaque mot était le tranchant d’une lame qui l’avait marqué, la plus pénible étant l’abandon de sa mère. J’évitais d’en parler, me contentant de l’écouter avec une attention non feinte, m’imprégnant de chaque mot. Je me sentais attiré par elle, comme une obsession qui se concrétisait après chaque mot. Ses yeux verdoyant me capturèrent et je me perdis dans son histoire qui me laissait la cernait davantage.

C’est alors qu’elle bondit vers moi, la paume de sa main s’enfonçant dans mon bras alors que son visage se transformait, passant de la tristesse à une joie stupéfiante. Le mot touché résonna à mes oreilles alors que je m’immobilisais stupéfait.

Je restais immobile, incrédule quand à son changement soudain de comportement. Je l’observais courir sur le sable, alors qu’elle voulait m’échapper alors que j’étais désormais sensé l’attraper pour entrer dans un jeu auquel j’avais cessé de jouer depuis des années. Je n’étais pas un de ces garçons restés gamins malgré leurs âges matures et pourtant à ce moment là, je me surpris à vouloir revenir au temps des innocences de l’enfants. Les questions que je pouvais me poser s’envolèrent alors que je pivotais sur mes talons avant de la courser.

Je courais rapidement, ne cherchant pas à laisser le jeu s’éternisait. Je recherchais réellement à l’attraper, comme si enserrant son bras de la main, c’était son cœur que je pouvais capturer. Je ne parvenais toujours pas à saisir les sentiments que j’éprouvais pour elle mais je n’avais pas l’intention d’y réfléchir pour le moment … quoique….

Je parvins tout près d’elle et je lui attrapais le bras au niveau du muscle sous ses aisselles, avant de sourire largement, ce qui était très rare.

-Attrapé.

Je n’avais plus joué ainsi depuis longtemps. Et cela me faisait un bien fou. Mon cœur se ramollit, alors que je ne croyais n’être capable d’aucun sentiment avec une personne autre que ma famille.

Je n'attendis pas vraiment sa réponse pour commencer à courir, je crus même un moment qu'il n'entrerait pas dans le jeu. Je n'aimais pas forcément les jeux d'enfants, mais j'avais besoin de relâcher la pression, sur le moment courir et rire me parut le meilleur remède. Je m'arrêtais non de lui, je semblais l'attendre, mais en fait j'étais prête à détaler, au moindre mouvement qu'il allait faire. Je profitais de ce moment de calme pour le regarder, il semblait surpris par mon invitation à jouer.

Finalement, je le vis fondre sur moi, et je réagis au dernier moment. J'esquivais et recommençait à courir, en général dans ce domaine j'étais pas trop nulle, j'avais toujours aimé le sport, mais j'avais du mal à le distancer, en voulant changer de trajectoire je manquais plusieurs fois de me retrouver le nez dans le sable. Il me rattrapa sans trop forcer apparemment, et par réflexe je me tournais vers lui. Ce que je vis, me laissa immobile pendant quelques secondes, il avait un sourire magnifique, et je vis malgré la pénombre , ses yeux qui étaient eux aussi joyeux.

Tu es un chasseur redoutable

Je n'avais plus envie de jouer, enfin pas pour le moment. Je lui attrapais la main et je me dirigeais vers l'eau. L'eau était calme, et surement un peu fraiche mais qu'importe, j'avais envie de marche dans l'eau. J'adorais ces moment passés en sa compagnie, l'avoir à côté de moi et rien que pour moi .
Ce nouveau contact avec sa peau si douce et chaude, me fit bondir le cœur. Pourquoi je réagissais comme ça? . Je lui lâchais la main en arrivant au bord de l'eau , je m'assit sur le sable . J'étais prise d'une de mes crises de peur , peur d'être seule, d'être abandonnée à nouveau. Je levais mon visage vers lui, et mon coeur fit un raté, il était d'une beauté presque........ anormale.
Je sentais les larmes arriver, moi qui d'habitude ne pleurait jamais.

Kylian?promet moi de ne pas m'abandonner

Pourquoi je lui avais dit ca? je m'en voulu très rapidement, et j'étais prête à détaler si il refusait. Seulement je n'arrivais pas à lui cacher mes sentiments, il était le seul garçon qui en si peu de temps, m'avait mis à l'aise et avec qui je me sentais en sécurité.
J'attendais avec anxiété sa réponse, pour ne pas avoir à affronter son regard, j'avais détourné la tête aussitot que les mots étaient sortis de ma bouche
J'avais relevé mes genoux et avais posé mon visage dessus, je scrutais l'eau avec insistance.
Finalement je n'étais pas sûre de vouloir entendre sa réponse, j'étais paralysée par la peur. Entre le jeu et maintenant cette demande j'étais persuadée qu'il allait me prendre pour une gamine . Je ne voulais pas affronter son jugement.
Je me levais et commençais à partir.

Merci pour l'explication, on se reverra surement en boite

Encore une fois je fuyais. Je savais très bien qu'il allait faire comme tous les autres, et ne pas s'attacher, et ............ il aurait raison. Je n'avais pas d'amour à offrir.

Je souris davantage avant de hausser les épaules quelques peu désinvoltes. Il ne m’avait pas été difficile de l’attraper tout simplement parce que je l’avais réellement désiré. Je ne répondis donc pas, préférant le silence à des paroles qui n’auraient aucun sens. Je me contentais de la regarder, non pas comme une proie, mais comme une femme, ce que je n’avais jamais fait auparavant. Je ne comprenais toujours pas ce qui m’attirait chez elle car en apparence, elle était de ces filles que je méprisais. Et pourtant en profondeur, elle était différente, comme quoi il ne fallait vraiment pas s’attacher aux apparences. Sa main dans la mienne me fit reprendre une nouvelle contact avec la réalité, ou l’irréalité de ce moment, alors qu’elle m’entraînait vers les vagues douces léchant le sable. Je la suivis sans résistance, simplement touché par la chaleur que diffusaient ses doigts entremêlés au miens. Mais aussitôt arrivé près de la mer, elle la lâcha avant de s’asseoir sur le sable.

Sa silhouette se détachait de l’obscurité, le vert de ses yeux m’interpellant. Elle avait baissé la tête vers le sol et finis par la lever vers moi. Ses iris étaient emplis d’un sentiment dont la nature m’échappait. Mais ce n’était plus l’humour, ou l’éclat du plaisir qui animaient ses prunelles…cela se rapprochait davantage de la peur ou de l’angoisse. Et je ne comprenais pas son brusque changement d’attitude…Mais ce fut lorsqu’elle parla, la voix brisé par une émotion tout aussi indéfinie, que je compris qu’elle était encore plus fragile que je ne l’avais imaginé. L’abandonner.. Pourquoi le ferais je? En réalité, jamais je n’aurais la force de m’éloigner d’elle de mon plein gré. Je n’en avais pas envie…Non, je ne souhaitais pas ne plus plonger dans ses prunelles aux couleurs des feuillages des grands arbres, je ne voulais pas échapper à son sourire parfois si sincère qu’elle semblait entourée d’une naïveté qu’elle avait depuis longtemps perdue.

Je voulais le lui dire, mais j’étais perdu moi-même. Pourquoi cette fille avait-elle pris une telle importance pour moi? Cette question, je me la posais à répétition depuis que je l’avais rencontré. Elle avait détourné la tête, me laissant dans l’incompréhension. Que moi je sois perturbé par les brusques sentiments qu’elle réussissait à déclencher, c’était une chose, mais elle? Pourquoi cette question au bout de quelques heures? Elle qui ne semblait vouloir s’attacher à personne, elle qui avait peur visiblement des jugements. Elle était immobile, le visage posé sur ses genoux relevés, fixant la mère comme pour échapper à une réalité qui n’existait pas. Je pris mon souffle et ouvrit la bouche. J’allais le lui avouer. Je ne voulais pas croire qu’elle me manipulait car au fond de moi je savais qu’elle était sincère. Malgré les apparences c’était une fille entière. Mais elle ne me laissa pas le temps de lui dire ce que j’avais sur le cœur. Elle se leva avec une grâce que je n’avais encore jamais vu chez personne d’autre. Sa voix froide retentit, me remerciant pour l’explication donnée plus tôt dans la soirée, avant de me faire comprendre que la soirée était terminée. Je me crispais légèrement mais réussit à percer sa voix légèrement tremblante sous cette assurance de pierre. Mais je n’étais pas prêt à la laisser partir, ou tout du moins pas comme ça. Je bondis en avant, prenant son bras avec beaucoup plus de force que lorsque je l’avais attrapé. Cependant, ce contact brusque fut tout de suite allégé alors que je l’obligeais à se retourner pour me faire face en douceur. J’étais calme…non en réalité, j’étais légèrement sur les nerfs car elle ne me rendait pas les choses faciles.

-Alyssa…

Je me mordis la lèvre, regardant au loin pour trouver les mots justes. Mais il n’y en avait pas. Pour une fois, je ne pouvais y aller qu’à l’instinct.

-Tu vas sans doute me trouver étrange, mais je te demande de m’écouter. Ensuite, si tu veux partir, je ne te retiendrais pas malgré ce qu’il m’en coûterait.

Je revins vers ses yeux et m’y plongeais avant de laisser les mots couler.

-En étant objectif, on ne se connaît pas. Je ne sais que très peu de choses sur toi, mais ta personnalité m’intrigue. Jamais je n’ai été attiré et ce par personne et ce que je ressens pour toi défie donc toute logique. Mais j’aimerais apprendre à te connaître, vraiment.

Je me tus quelques secondes, la laissant s’imprégner de chacun de mes mots. Je n’avais pas lâcher son bras, et j’étais quelque peu troublé par ce contact mais je réussis à passer au dessus, continuant.

-Cependant, en laissant cela de côté, et bien, j’aimerais répondre à ta question. C’est illogique également, mais je sais d’or et déjà que je ne t’abandonnerais pas quoiqu’il puisse arriver et quoique l’on sera l’un pour l’autre. Des connaissances, peut-être des amis ou je ne sais encore.

Au fond de moi, je compris que j’espérais bien plus que ce que j’avais nommé, mais je ne dis rien, ne comprenant pas moi-même ce que je voulais vraiment.

-Mais quoique nos relations signifient, tu pourras toujours compté sur moi.